1. |
Ivres de nos émois
03:25
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IVRES DE NOS ÉMOIS
A vouloir trop se prendre
Au jeu des miroirs on finit par croire
Que nos visages ont des âmes
Amoureux de nous même en mieux
On se noie dans nos propres yeux
Vaincus a notre propres jeu
Nous sommes ivres de nos émois
Je bois, je bois, je bois
Avant de me dire tout bas
Que nous sommes ivres de nos émois
Je bois, je bois, je bois
Avant de m'arracher les doigts
A trop vouloir se plaire
Sans adversaires on joue et puis on perd
En déchirant la chair
De nos égos, comme un complot contre soi
Nous sommes ivres de nos émois
Je bois, je bois, je bois
Avant de me dire tout bas
Que nous sommes ivres de nos émois
Je bois, je bois, je bois
Avant de m'arracher les doigts
Si l'on regarde sous le sable
On distingue a peine les crabes tout juste affables
Les araignées tissent leurs toiles
Pour mieux emprisonner la moindre idée
Nous sommes ivres de nos émois
Je bois, je bois, je bois
Avant de me dire tout bas
Que nous sommes ivres de nos émois
Je bois, je bois, je bois
Avant de m'arracher les doigts
A trop vouloir défendre, prêcher pour soi, de se faire l'avocat
Des diables que nous sommes
On accuse, on abuse , on ment
En écrivant sur les bancs
Partout où nous porte le vent
Nous sommes ivres de nos émois
Je bois, je bois, je bois
Avant de me dire tout bas
Que nous sommes ivres de nos émois
Je bois, je bois, je bois
Avant de m'arracher les doigts
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2. |
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LES OURAGANS EMPORTENT TOUT
Aujourd’hui le vent me souffle ton prénom au loin
Hier encore j'étais ni bon ni plus méchant au-moins
La solitude est toujours mariée à quelqu'un
Même si tout fini toujours au fond d'un trou
Dois-je aussi faire partie des perdants oh non!
Tiendrons nous encore jusqu'au dernier instant ?
Sous les ponts
On entend souvent dire
Les ouragans emportent tout
Mais n'effacent rien
Les années passent
Et comme dans un tour de passe-passe
On fait croire
Que tout n'est pas si différent
Si le monde
Demain il se détruit alors
Restera bien encore
Quelques débris ici
Sous les bombes
Qui tomberont comme la pluie là-haut
Balaieront
Toutes les névroses, tous les coup-bas
Battons-nous
Si nos cœurs se font lourds
Les ouragans emportent tout
Mais n'effacent rien
Si l'on a du sang sur les mains
Quand le chaos vient s'en mêler
Si l'on a les mains et poings liés
Dansons sans jamais y arriver
Quand nos cœurs se font lourds
Si nos cœurs se font lourds un jour
Les ouragans emportent tout
Mais n'effacent rien.
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3. |
L'amorce des rêves
02:50
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4. |
Si un jour (acoustique)
03:22
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Si un jour je suis mort
M'aimeras tu encore ?
Mais m'aimes-tu déjà
Ça je l'ignore
Si un jour je m'endors
Me raconteras-tu
Combien la vie est dure
Ça j'en suis sûr
Si un jour je me perds
Jusqu'à me foutre en l'air
Et si je perd la guerre
M'en voudras-tu ?
Si un jour je suis muet
A ne plus pouvoir aimer
Même si je prie pour toi
M'entendras-tu ?
Si un jour je perds espoir
Jusqu’à me mettre à boire
Et si je broie du noir peint avec moi
Si un jour je deviens
Moins bien que moins que rien
Reviendras-tu demain
J'en doute fort
Si un jour toi tu danses
Au milieu d'une foule
Je compterai le nombre
De tes pas
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5. |
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Dans la ville des horloges qui ne tournent pas
Le temps qui use, le temps qu'il fait là bas
Les gens se croisent, les gens se toisent
S'ils boivent c'est pour oublier ça
Dans la ville des horloges qui ne tournent pas
En partir puis en revenir
Ne pas vieillir, ou bien mourir de rire
C'est quand on a froid qu'on s'en va
Dans la ville des horloges qui ne tournent pas
La perdition tournée en dérision
Mangé tout cru, dévoré par les loups
Mourir debout la boucle au cou
Les gens se croisent, les gens se toisent
Ne pas vieillir ou bien mourir de rire
Mangé tout cru, dévoré par les loups
Mourir debout la boucle au cou.
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Fred Alera Paris, France
Facebook/Instagram: fredalera
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